| | Scenario I : Lesson I... don't trust anyone | |
| Auteur | Message |
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Black Space
× Messages : 44 × Arrivé(e) le : 07/03/2013
| Sujet: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Dim Nov 29, 2015 1:35 am | |
| Peu importe ce que vous étiez en train de faire, oubliez tout. Le vent commence à souffler plus fort, la nuit commence à tomber et une tempête s’annonce. Malheureusement pour vous, votre QG est bien trop loin. Vous n’avez pas d’autre choix que de vous réfugiez dans cette vieille maison victorienne. Mais attention… Vous n’êtes pas les seuls à vouloir vous réfugier ici…
Ezekiel, Hayden, Raven, Shado Mei, Elysa & Hunter postez au moins une fois chacun dans l'ordre que vous voulez puis jusqu'à ce que j'intervienne de nouveau. |
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Shado Mei Lang
× Messages : 18 × Arrivé(e) le : 25/09/2015
× Localisation : dans l'obscurité totale × Métier : sans emploi
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Dim Nov 29, 2015 2:13 am | |
| Cette ville n’était pourtant pas si grande que ça!!! Puis toutes les sorties étaient bloqués, alors pourquoi est-ce que je n’arrivais pas à coincer ce type ! Grrr ! Ça me mettait hors de moi. A chaque fois que je pensais avoir une trace, voilà que je tombais sur…. Une piste qui ne conduisait à nulle part… Quartier résidentielle… oui bah cela fait déjà quatre fois que je viens ici. J’avais déjà été dans toutes les maisons… sauf… Attendez… est-ce possible que j’en ai loupé une ? J’observais la maison victorienne qui se dressait en face de moi. Elle était à peine reconnaissable…. Le jardin avait pris le dessus et l’allée était difficilement accessible… cela expliquait pourquoi je n’avais pas vu cette maison au paravent. Je me fis un chemin dans le jardin sommé d’obstacles faite par mère nature avant de me retrouver à l’arrière de la maison. Et oui, je n’aime pas rentrer par la porte d’entrée. Je préfère prendre une porte arrière. Généralement c’est plus sure. D’ailleurs ca fut les cas. En moins de deux minutes j’avais crocheté la serrure et m’était faufilé à l’intérieure. A première vue j’étais toute seule. J’attendis quelques minutes, écoutant chaque bruit venant de cette maison, avant de m’avancer dans l’obscurité. Je finis par sortir ma lampe-poche. Dehors le vent commençait à souffler plus fort et j’ai bien peur que j’étais coincé dans cette maison pour un bon petit moment… Alors autant la visiter… Peut-être que je pourrais trouver enfin ce que je cherche.
En visitant la cuisine, je ne trouvais rien de bien intéressant. Quelques couteaux, mais j’avais déjà ma propre épée et cela me suffisait et puis c’était bien plus pratique pour couper les têtes. Néanmoins j’entendis un bruit provenant de l’étage. Je stoppais…. Ce n’était pas une fenêtre qui s’était ouvert…. Y avait du pas… Et les pas s’arrêtait devant l’escalier… Je n’étais pas seule… Je sortais doucement mon katana et m’avançait vers l’escalier à mon tour.
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Ezekiel Brady
× Messages : 195 × Arrivé(e) le : 28/04/2013
× Localisation : Zone B × Métier : Bras droit du chef × Âge IRL : 45
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Lun Nov 30, 2015 4:01 am | |
| ... Rien ne vaut l’intelligence, mais un bon produit de remplacement est le silence...
J'entends une porte qui se referme lentement. Clac. La serrure que l'on pousse pour refermer la porte derrière soi. C'est pas le vent qui fait ça. Y'a pas de courant d'air dans la maison. C'est quelqu'un. Je soupire et referme le livre que j'étais en train de lire, écrit par un certain "Jean Marsac", un français. Je parle le français et plusieurs autres langues d'ailleurs. Mais j'ai toujours cette soif insatiable de lire. Et ça fait plusieurs heures que je m'étais réfugié dans cette maison. Trois infectés m'avaient coursé jusqu'ici. Je me suis réfugié dans la maison et j'ai passé le temps en farfouillant dans la bibliothèque à l'étage. Il y a des bons bouquins. Mais voilà... le silence a été brisé par ce petit bruit de porte. Très bien, quelqu'un a réussi à entrer, alors allons accueillir ce visiteur.
Lentement mais surement, je me dirige vers les escaliers. Je ne sors pas mon arme. Un glock 19, à ma ceinture, dans mon dos. Je pose un pied sur la première marche, puis un deuxième. Le silence en devient assourdissant, pour un peu, je dirais bien que le silence devient bruyant. Mais il n'y a pas de mouvement, pas de bruit, rien qui ne m'apparait devant les yeux. Je continue encore quelques marches et arrive à mi-hauteur. C'est là que je vois une ombre s'approcher. Merde, c'est quand même vachement trop silencieux. Je crains déjà un zombie s'approcher. Mon bras est toujours le long de mon corps, prêt à se plier pour aller chopper mon arme. Mais je vois une femme tenant un couteau. Elle ne semble pas infectée. Finalement je remarque que ce que j'ai pris pour un couteau est en vérité un sabre japonais.
Un sourire tout ce qu'il y a d'angélique apparait alors sur mes lèvres. Et pour la saluer, j'incline légèrement la tête et le buste, gentleman jusqu'au bout. Un coup d'oeil par une des fenêtres qui se trouve tout proche et je m'aperçois que la nuit est pratiquement tombée. Merde, je suis resté ici bien plus longtemps que je n'aurai dû. Il est dangereux de rentrer de nuit. Surtout que les Loups ne me laisseront pas approcher, tant ils sont glandglands. En tout innocence et toujours avec un sourire, je prononce les premiers mots.
- Madame, je suis ravi de vous rencontrer. Me serais-je introduit dans votre maison? |
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Shado Mei Lang
× Messages : 18 × Arrivé(e) le : 25/09/2015
× Localisation : dans l'obscurité totale × Métier : sans emploi
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Lun Nov 30, 2015 10:35 am | |
| Eh ? Quoi ? J’avais l’impression de me trouver en plein milieu d’un mauvais film anglais. Déjà que le décor y était… voilà que le type m’appelle Madame et est remplit de politesse ? J’arque un sourcil, légèrement déstabilisé. J’étais tombé ou encore ? Ah oui… retour à la civilisation… Oui, ça doit être ca… mais moi la civilisation m’était devenue une chose lointaine…. « Vous êtes qui ? » En tout cas ce n’était pas sa demeure, vu qu’il semblait penser que c’était la mienne… Et est-ce qu’il ne venait pas de dire qu’il était ravie de me rencontrer ? Ah les européens… Je ne les comprendrais jamais. Ils en ont des drôles de manières et phrases… Je n’étais pas monté les marches, alors que l’homme s’était arrêté à mi-chemin. « Qu’est-ce que vous faites ici ? » Ah oui, fallait dire que vivre seule pendant des mois, cela n’adoucit pas notre caractère et j’avais pris pour habitude de ne plus répondre aux questions qu’on me pose mais plutôt que ça soit moi qui pose les questions.
Pourtant je ne pouvais pas garder longtemps mon attention sur lui, car voilà qu’un autre bruit venait jusqu’à mes oreilles. On n’est pas que deux… Mon regard se tournait vers lui. « Vous avez des amis qui trainent ici ? » Oui… peut-être qu’il n’était pas tout seul… D’ailleurs c’est fort probable car il ne pointait même pas d’arme sur moi… Etrange… Vraiment un drôle de personnage… Ou alors pour faire plus simple, il ne me craignait pas, car il savait très bien que ses amis allaient nous tomber dessus…. Et ça je n’aimais pas… Je préfère de loin m’attaquer aux zombies qu’à des hommes. C’est mieux pour mon karma. Mais bon… Si je ne peux pas faire autrement…. |
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Raven Eventide
× Messages : 412 × Arrivé(e) le : 07/03/2013
× Localisation : Chicago - Cité sombre × Âge IRL : 34
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Lun Nov 30, 2015 10:45 am | |
| Ca va m’apprendre de vouloir capturer un infecté! Cela faisait déjà depuis dix minutes qu’il essayait de semer ce fichu être infecté qui la poursuivait. Elle n’était pas pour tuer les non-vivants. Raven espérait pouvoir créer un antivirus et qui sait… peut-être que les non-vivants peuvent redevenir vivant ? Oui…bon autant croire à un miracle. Mais d’un autre côté. Elle avait déjà failli y passer. Et pour une raison inconnue, sa génétique a accepté le virus telle qu’un invité surprise. Qu’on accueille avec surprise et avec joie… Pour après vouloir le voir partir le plus vite possible. Oh avoir l’anticorps en soi, est une bonne chose. Mais entant que scientifique cela lui faisait peur. Des hôtes étrangers ne sont pas toujours une bonne chose, et même si elle guérissait plus vite, qu’elle ne pouvait pas mourir à cause du virus, elle ignorait totalement ce que ce virus pouvait créer comme changement en elle. Aussi fascinant que cela soit, c’était en même temps très effrayant.
Raven n’avait pas trop le choix. La nuit commençait à tomber et sa lampe de poche commençait à donner l’âme. Fallait qu’elle se trouve un lieu ou cacher. Une maison ! Elle ne réfléchit pas, ouvre la porte et la ferme immédiatement à double tour. Ah et c’est justement à ce moment, dos contre le mur qu’elle remarque deux regards qui la fixent. A première vue pas de zombies. Et perso, là elle n’avait pas le temps d’y prêter plus d’attention. Elle leur fait un grand sourire.
« Bonsoir ! J’ai un petit… »
Mais elle n’a pas le temps de terminer sa phrase, que l’infecté se jette contre la porte. Automatiquement elle recule loin de la porte. Elle n’avait même pas prit la peine de regarder le visage de ses deux étrangers. Là, elle se concentra sur la porte qui ne semblait pas pouvoir tenir longtemps face aux assauts du mort-vivant. « Et pourquoi est-ce qu’il te fallait un, en pleine forme ? » Son frère avait peut-être raison… Ses expériences finiraient par la tuer… peut-être plus tôt que prévu… |
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Ezekiel Brady
× Messages : 195 × Arrivé(e) le : 28/04/2013
× Localisation : Zone B × Métier : Bras droit du chef × Âge IRL : 45
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Jeu Déc 03, 2015 7:11 am | |
| J'aime quand ça déstabilise. On peut bien mieux juger les personnes quand on les déstabilise. Et là, en me comportant en gentleman, poli, posé, j'apporte une touche de civilisation dans ce monde de brute. « Vous êtes qui ? » Elle ne répond pas à la question, mais en tout cas, elle parle. D'autres m'auraient grogné dessus, m'auraient envoyé chié ou auraient tout simplement passé leur chemin. Mais depuis la Quarantaine, c'est donnant-donnant. Elle n'a pas répondu à ma question, je ne compte pas lui répondre également. « Qu’est-ce que vous faites ici ? » Elle aussi se demande ce qu'on fait là. Peut-être est-ce chez elle, peut-être pas, mais il se trouve qu'on est tous les deux dans cette baraque. J'esquisse un large sourire. Je décide de répondre à ses deux questions par une phrase énigmatique. - “Le hasard est une loi qui voyage incognito.”Ce n'est pas de moi, c'est un proverbe arabe. J'adore répondre à des questions avec des citations ou des proverbes, ça rend les gens encore plus confus. J'adore ça! Je garde mon flegme britannique, l'accent aussi qui ponctue mes paroles. Les mains toujours le long du corps, je ne bouge pas, mais je me tiens prêt, au cas où la demoiselle aurait décidé de faire de ma personne quelques sushis. Rapidement, le silence revient, mais il ne dure pas, car un bruit vient de la porte d'entrée. Je fronce un peu les sourcils, mais je garde le sourire angélique. « Vous avez des amis qui trainent ici ? » Je baisse les yeux vers la femme au sabre et nie lentement du chef. Non, je ne suis pas du genre à trainer avec des gens. Certes, j'habite avec les Loups, j'en suis même le bras droit, mais je préfère qu'on me considère comme un "type destabilisant". C'est tellement plus drole. Le bruit devient de plus en plus fort et mon attention revient sur la porte d'entrée. Ca ressemble à quelqu'un qui court vers cette même porte. Je reste sur le qui-vive, même si cela ne se voit pas. Et en moins de deux, voilà qu'une femme déboule tel un ouragan et claque la porte derrière elle. Comme on le dit si bien, jamais deux sans trois non? Nous voici donc à trois dans une maison. Mais pour combien de temps. Est-ce qu'il y a parmi elles une tueuse sans pitié? En tout cas, celle-ci semble d'humeur polie car elle nous sourit et j'en fais de même, inclinant une fois de plus mon buste pour la saluer. Mais les bruits se font plus insistants. Celui ou ceux qui se trouvaient dehors ne le resteront pas longtemps. Là haut, j'avais déjà repérer une fenêtre proche d'un arbre. Je pourrais m'enfuir par là. Mais je ne bouge pas, car je suis avantagé. Elles sont au rez-de-chaussée, alors que je suis à mi-hauteur. Si un zombie passe le pas, je ne cherche même pas à en savoir plus. Je prends mes jambes à mon cou et je file au premier sans regarder derrière. En tout cas, je ne bouge pas le moins du monde.[HRP : Etant donné que je joue également Hayden, ce dernier n'apparaitra pas dans le scénario (je pensais que vous sépareriez en plusieurs sujets), merciiiiii] |
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Elysa A. Anderson
× Messages : 220 × Arrivé(e) le : 20/04/2013
× Localisation : Bloc B × Métier : Instit' × Âge IRL : 35
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Ven Déc 11, 2015 7:38 am | |
| Merde. Merde, merde, merde ! De retour dans la maison de son enfance – de toute sa vie en réalité – Elysa avait complètement perdu la notion du temps. Après ce qui s’était passé avec Hunter, elle avait ressenti le besoin irrépressible de se retrouver dans un lieu connu et rassurant. Elle avait déserté le bloc très tôt… Et elle était restée enfermée chez elle toute la journée, couchée sur son lit pour la plus grande part, à repenser à cette journée passée avec Hunter et à ces aveux qu’elle aurait mieux fait de garder pour elle. Mais il lui avait dit de parler. Il lui avait dit qu’on n’avait qu’une vie et qu’il ne fallait pas avoir peur de confesser ses sentiments… Il n’avait pas dû comprendre qu’il s’agissait de lui… Et elle avait tout gâché.
Comme la nuit ne tarderait pas à tomber, elle pressa le pas. Après avoir quitté sa maison, elle parcourut les rues qui menaient vers le centre-ville. Mais il faisait de plus en plus sombre, et elle se mit à paniquer. Il était temps de rentrer. Alors, elle se mit à courir. Elle avait tellement peur de tomber sur des infectés, qu’elle commença à ne plus faire attention au chemin qu’elle empruntait. Et finalement, elle se retrouva perdue. Et ce vent qui ne cessait de s’intensifier ! Merde. Elle ne parviendrait pas à rentrer au Bloc. Elle ferait mieux de trouver un abri, et le plus vite serait le mieux. S’arrêtant, elle observa les alentours. Le quartier lui disait vaguement quelque chose, finalement, et cela la rassura légèrement. S’avançant plus doucement, elle commença à scruter les maisons et finit par porter son choix sur une ancienne maison, de style victorien. Mais avant d’entrer, elle décida d’en faire le tour, afin d’étudier sa solidité et de voir si d’autres personnes s’y trouvaient. Mais bientôt, un bruit étrange se fit entendre, de l’avant de la demeure, et Elysa revint sur sa décision. Elle se précipita vers la porte arrière de la maison et le referma derrière elle, la bloquant au passage avec une chaise. Mais son soulagement fut de courte durée car bientôt, elle entendit des voix et des bruits provenant de l’avant. Sortant un couteau de sa ceinture, elle avança, le cœur battant rapidement dans sa poitrine, résonnant dans ses tympans. S’était-elle enfermée dans une maison avec des infectés ? Non. Dans le salon, elle trouva deux autres femmes et se figea. Deux pensées la traversèrent : de toutes les maisons de la rue, il avait fallu qu’elle choisisse celle occupée ; et en même temps, à trois elles seraient plus en mesure de se défendre. Elle ignorait qu’un lâche avait déjà gagné l’étage… Un bruit résonna, en provenance de la porte. Un infecté ? Or, la porte ne semblait pas très solide… « Le canapé. Aidez-moi. » Sans attendre, elle contourna la table basse et commença à pousser le canapé jusqu’à la porte, espérant que cela l’empêcherait de s’ouvrir, et garderait l’infecté à l’extérieur.
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Ezekiel Brady
× Messages : 195 × Arrivé(e) le : 28/04/2013
× Localisation : Zone B × Métier : Bras droit du chef × Âge IRL : 45
| Sujet: Re: Scenario I : Lesson I... don't trust anyone Sam Déc 19, 2015 1:46 am | |
| Lache? Zeke? Noooon... Enfin... Si, c'est pas faux. Je suis lache, mais pas dans le sens que l'entendait à ce moment-là Elysa. Parce que oui. Alors que les deux femmes tentent de bloquer la porte face à l'assault, une troisième arrive, très certainement par la porte de derrière. Je n'ai toujours pas bougé de mon milieu d'escalier. Qu'elles s'échinent. De toutes manières, ça ne servira à rien. Elles le savent bien pourtant, ça fait des mois que nous sommes bloqués en ville et ça fait des mois que des Infectés tentent de nous bouffer. Ca fait des mois qu'elles devraient réaliser qu'un infecté parvient toujours à arriver à ses fins. Alors elles ont beau vouloir bloquer la porte, le bouffeur de chairs passera. Alors non, je ne vais pas me faire suer pour les aider, ça ne servira à rien. C'est donc placidement que je continue de les observer. Elysa que j'ai reconnu pousse le canapé vers la porte. Ca a l'air d'être lourd et c'est un sourire angélique qui traverse mon visage. Ah, une femme en pleine action, les muscles bandés, la détermination dans le regard, qu'est-ce que c'est beau. Alors oui, elle peut considérer que je suis lache parce que je ne l'aide pas. De toutes manières, je ne suis pas quelqu'un de généreux et je n'aide pas quelqu'un sans rémunération. Dans ce monde, c'est chacun pour soit.
- Tiens donc... Mademoiselle Anderson... Où donc est votre cher ange gardien?
Je ne suis pas le bras droit du chef des Loups pour rien. Les murs ont des oreilles et les oreilles sont les miennes. Ne me demandez pas comment je connais le nom de famille de cette petite louve, je le sais, c'est tout. Et je sais aussi que c'est elle qui a ramené Hunter chez nous. Hunter, je l'aime bien, il a l'allure d'un loup, il se comporte comme un loup, mais Elysa, elle est trop faible, à mon humble avis. Voilà pourquoi elle se rattache à Hunter. Mais je ne fais rien pour l'évincer, un jour, elle se fera bouffer et ça sera tant mieux. En tant que Bras Droit, je veux savoir tout des ouailles du chef. Nous sommes une meute de Loups, c'est important de savoir qui se trouve dans notre clan. Et je sais que Elysa, même si nous n'avons jamais discuté véritablement, sait qui je suis. Quand notre très vénéré chef rassemble tout le monde, elle a bien vu ma tête à ses côtés. Je souris encore plus, comme à mon habitude. Elysa n'est jamais loin de Hunter. Alors cela ne m'étonnerait pas qu'il déboule dans cette maison qui commence, à mon humble avis à être un peu trop peuplée. La situation est vraiment cocasse. Les trois femmes se déchainent sur le canapé, près de la porte et je reste planté, en plein escalier, sans faire quoi que ce soit. De temps à autre, je ne dis pas que je surveille l'étage supérieur, les oreilles braquées, si possible, vers le moindre son qui viendrait de l'étage. |
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